Revue de presse
La transposition des évènements à notre époque se fait alors sans heurts, et les commères de Windsor du XVème siècle transformées en Desesperate Housewives d’aujourd’hui par Adriano Sinivia, n’en sont que plus vraies. Bonne idée également d’utiliser le langage cinématographique : Action… Coupez! changement de plan. Action… Coupez!
Tout s’enchaîne dans un montage frénétique correspondant parfaitement à l’écriture de Verdi.
Le décor aussi est fragmenté-les éléments sont désarticulés, les portes et les fenêtres s’ouvrent, claquent, se déplacent d’elles-mêmes et dansent autour des personnages, créant à chaque fois un angle de vue différent. Un instant, nous sommes dans la chambre de Falstaff, mais il suffit qu’une fenêtre s’envole et nous voilà dans la rue, les yeux levés vers Sir John qui nous regarde par la fenêtre!
Daria Moudrolioubova (juillet 2007)
Auteur d’une mémorable « Périchole », le metteur en scène Adriano Sinivia s’est intéressé à ce divertissement aristocratique. Formé sur les pistes de cirque, le metteur en scène se nourrit de la féerie, de la poésie légère, de la raillerie, qui font de cet ouvrage un opéra bouffe haut de gamme.
Jean-François Julien (22 octobre 2006)
Le metteur en scène italien Adriano Sinivia a accompli un travail très intéressant très intelligent, apportant à l’œuvre un nouveau souffle et une lisibilité limpide.
Jacques Morlaud (24 octobre 2006)