Revue de presse
L’opérette de la victoire de 1918, réhabillée-déshabillée, actualisée. Irrésistible.
En raison de la minceur du livret de « Phi-Phi », le metteur en scène a comme le devoir de tout se permettre, d’empêcher les spectateurs de philosopher sur rien, d’entraîner les héros et les belles sur une pente délicieuse, de nous faire succomber à la tentation d’un rajout de gags, de polissonneries, de jeux de mots, d’effets de scène. Adriano Sinivia a parfaitement réussi dans son entreprise ; sa vision d’une grève artistique et touristique est irrésistible(…)
Cette production fait certainement partie des petits miracles de l’opérette : montée avec pas grand chose pour un minuscule théâtre sans cintres (à Montpellier), elle est devenue une formidable « boite à rires ». Parce que tout le monde y croit, joue le jeu, chante sans contrainte, roucoule, fait des œillades ou des ronds de cuisse, entre dans une communauté artistique efficace à tous les instants.
Paul Leboeuf (23 octobre 1992)
l’opérette fétiche des années folles dans une mise en scène aussi loufoque que le livret.
Adriano Sinivia a choisi de jongler allègrement avec les références, actualisant une Grèce mythologique à coup de gags anachroniques de bande dessinée.
Jean-Marie Gavalda (12 mars 1992)