Disons-le d’emblée : la production de St-Etienne fut une réussite.
… Il se dégage très vite de tout cela une atmosphère teintée de religion, de paganisme, de soleil et de sensualité. Dans sa mise en scène, Adriano Sinivia mêle habilement le rire et la mélancolie, loin de toute outrance. De nombreuses trouvailles comiques émaillent le déroulement de l’action.
Philippe Thanh (juin 1989)
Donizetti chez Munchausen
…Pas une seconde d’ennui et une mine de clins d’œil! Adriano Sinivia n’a peut-être pas le sens de la mesure, mais que les intégristes du lyrique lui jettent la première pierre!
F.D (avril 1989)
C’est un ballet onirique, une comédie musicale, un spectacle de music-hall, enfin c’est une grande « attraction lyrique »! Ce sourire à l’italienne allie le charme et une débordante imagination. Ce Donizetti-là fut une heureuse surprise. On est sorti de là tout heureux!
J. Fumet (avril 1989)
Quand l’elixir se fait nectar!
Jeu de construction, et d’imagination, Adriano Sinivia n’a pas hésité à en appeler à l’originalité, voir au surréalisme.
Une machinerie qui sait être exacte et discrète, n’offrant aucun temps mort, mais bien au contraire, un rythme remarquablement soutenu par des danseurs et des choristes intelligemment intégré à ce jeu scénographique.
Avec cet « elixir d’amour » la saison lyrique 88-89 s’achève en apothéose.
Nicole Michalon (15 avril 1989)
La magie d’une potion
A chaque instant se passe quelque chose autour des personnages, Adriano Sinivia n’a laissé vide aucune seconde.
