Revue de presse
Adriano Sinivia a contourné les obstacles sans tricher avec la morale Janacekienne qui, ici est touchante mais sans faille, poétique et cruelle, réaliste et pleine de nostalgie.
Le réalisateur a recours à la lumière noire, qui symbolise la profondeur insondable des bois, et au grossissement comme le ferait un gigantesque microscope révélant la vie fourmillante d’un monde insaisissable.
C’est Alice au Pays des Merveilles!
Ce spectacle, une sorte d’exemplarité.
Guy Erismann (juin 2001)
Avec une intelligente perspicacité, Adriano Sinivia n’a rien fait d’autre que de recréer l’univers étrange des rêves, de redonner vie à la nature et parole aux animaux dont il explicite un comportement souvent si proche de celui des humains…
Avec le jeu des masques et des costumes, il donne à ses personnages une double dimension d’êtres vivants et fantasmagoriques. Avec ce spectacle, on ressent un véritable enchantement.
J.-L. D. (avril 2001)
La petite renarde rusée: le bonheur absolu!
Superbe!
Mise en scène par Adriano Sinivia cette nouvelle production de l’Opéra de Nantes émerveille tant elle captive absolument.
Impossible de dissocier les talents conjugués du metteur en scène qui signe aussi les décor et costumes avec Enzo Iorio et de Jacques Chatelet, auteur des lumières. Ensemble, ils ont su créer comme par magie un univers où l’antropomorphisme va de soi.
Il y a de la poésie, de l’élégance, de la grâce… Il y a une idée à la minute, des trouvailles aussi simples que la fenêtre qui se déplace, ou que l’époustoufflante mante religieuse, une énergie folle, un jeu de couleurs extraordinaire…
On est plongé dans une atmosphère étrange et saisissante…
A.P.D. (20 avril 2001)