Revue de presse
Avec « Alexandre bis » de Martinu et « La Cambiale di Matrimonio » de Rossini, l’Opéra offre deux bouffes en un seul menu. Deux œuvres nourries d’une seule tonalité, la fantaisie. Vendredi soir, le public était ravi.
Adriano Sinivia (metteur en scène) et Enzo Iorio (décor et assistant du metteur en scène) auront été les rois de la fête. « Alexandre bis » et « La Cambiale di Matrimonio » ne sont pas des chefs-d’œuvre, ce sont des opéras bouffe bien ficelés, de bonne tenue, très différents, qui ne demandent qu’a être enlèves pour être fort divertissants. « Enlevés » ? Pas de problème avec les susdits : les êtres et les choses (armoire, lit, pupitre, rat téléguidé, vélo, etc.…) circulent, glissent, s’envolent, apparaissent ou disparaissent comme par magie. Nous sommes dans un monde enchanté, la fantaisie règne sur un univers bon enfant. Les décors se transforment instantanément. Les costumes récitent la gamme, chaque comédien portant une couleur et une seule.
Gérard Pernon (février 2003)
Un travail imaginatif, basé sur un rythme omniprésent, sur d’incessants changements de décors et de situations, sur un jeu d’ombre et de lumière en appelant au mime, à l’escamotage, à l’illusionnisme. Un discours théâtral vif et rigoureux.
Gérard Corneloup (février 2000)
L’ingénieuse scénographie de Sinivia insuffle une folle énergie à la farsa rossinienne, et rien ne semble pouvoir atténuer le plaisir du spectacteur.
Benoit Fauchet (avril 2003)
La fantaisie transpire à chaque scène..De plus le créatif Vénitien avait choisi de traiter les scènes de façon cinématographique, les décors se succédant pour balancer en permanence le spectateur entre hangars et appartements. Le spectateur ne s’est pas ennuyé une seconde.
(février 2000)